Moulin de Clopilet, ferme, actuellement maison

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Floirac

Le moulin de Clopilet a été construit au début du 19e siècle, vers 1815, comme semble l'indiquer un acte notarié du 27 février 1819 : cet acte concerne en effet la vente du moulin et de la maison, "le tout neuf", par André Lacour, demeurant à Chenac, et son épouse Marianne Lacroix, qui habite à Clopilet, à Jean Pierre André Guichard, notable de Saint-Fort-sur-Gironde, envers lequel ils étaient débiteurs. Le moulin figure sur le plan cadastral de 1833, avec la maison de meunier à côté (mais sans les dépendances). L'ensemble est alors la propriété de Jean Jagaud et reste dans les mains de ses descendants au cours des décennies suivantes.

En 1889, selon le cadastre, le moulin est désaffecté et converti en "bâtiment rural". Il appartient alors à Jean Jagaud l'aîné. Les dépendances datent sans doute de la seconde moitié ou de la fin du 19e siècle : leur existence et l'abandon du moulin traduisent probablement une reconversion de la propriété depuis la minoterie vers la polyculture. La propriété passe en 1897 à Camille Jagaud puis en 1947 à René Jagaud. Laissé à l'état de ruines, endommagé par la tempête de 1999, le moulin a ensuite été restauré par son actuel propriétaire, Jean-Marie Vallaud : une nouvelle toiture a été posée en 2002, suivie des ailes en 2006.

Périodes

Principale : 1er quart 19e siècle

Auteurs Auteur : auteur inconnu,

Le moulin de Clopilet est situé au sommet d'un coteau qui domine une combe et, au-delà, les marais et l'estuaire. Outre le moulin, cette ancienne ferme comprend un logis, prolongé par une ancienne étable (devenue habitation) au sud, le tout sous un même toit à croupes. Une autre ancienne dépendance se situait à l'arrière du logis, en appentis. Au sud de la cour se trouvent d'autres dépendances (écurie, fournil, distillerie). Près du moulin on remarque une petite dépendance, récemment restaurée, d'usage inconnu. Le logis comprend un grenier, accessible par un escalier extérieur.

Le moulin est construit sur une butte de terre ou "cerne" qui renferme une salle basse. La tour du moulin est en moellons. Le toit, aujourd'hui couvert en matériau synthétique, l'était à l'origine en tuile. Depuis qu'il a été restauré, ce toit, tournant, est monté sur des galets de rotation qui ont remplacé une ancienne glissière ou "sablière". La pièce de bois ou "guivre" servant à faire tourner le toit a été restituée lors de la restauration, de même que les ailes. Ces dernières sont à barreaux libres, c'est-à-dire non reliés entre leurs extrémités, le tout rappelant la forme d'une arête de poisson. Cette armature était destinée à recevoir une voilure en toile.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

  2. Revêtement : enduit

  3. Mise en oeuvre : moellon

  4. Mise en oeuvre : pierre de taille

Toits
  1. tuile creuse
Étages

en rez-de-chaussée, comble à surcroît

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

Énergies
  1. Nature : énergie éolienne

Typologie
  1. ferme à bâtiments séparés
  2. dépendances en appentis à l'arrière

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Floirac , rue de Clopilet

Milieu d'implantation: isolé

Cadastre: 1833 E 1274 et 1275, 2009 ZO 101

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